29 mars 2012

Well you said that we would still be friends

Le vide m'envahit. Cela fait quelques mois que cette vérité est là, mais te parler et te voir en ne ressentant rien je ne m'en suis aperçue qu'il y a quelques jours.
Je pensais que ne plus traverser des couloirs en espérant croiser ton ombre serait un soulagement.
Mais maintenant qu'il n'y a plus rien quand je regarde tes yeux ou tes lèvres je me sens vide.
Ne plus t'aimer fait de moi quelqu'un qui n'aime plus personne. Et l'absurdité du quotidien se fait lentement.
Dieu merci mon quotidien n'est pas absurde mais il est désormais expectatif.
Alors Johnny est passé, il avait un blouson de cuir et un sourire de paysan rock'n roll. Il m'emmenait dans des endroits que je ne pensais plus revoir, alors je l'ai laissé faire.
Je n'aurais pas du. Les paysans qui portent du cuir ne peuvent pas être bien fiables.
Johnny a décidé qu'il voulait faire marche arrière quand moi je pensais qu'on était en panne sur la nationale. Et il m'a laissée là à faire du stop au milieu de nulle part.
Et là je l'ai vue arriver la Corsa verte dans laquelle j'ai tourné le dos à dieu.
Maintenant tu viens me chercher sans que j'ai à demander quoique ce soit. Je ne fais plus de stop, je me laisse conduire...

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