.that's just the most sorrow moment, when the sun just begins to rise up and the night is going to die for good, so you're gonna see clearly and your dream is slowly ending...
4 juil. 2012
mon 1er amour c'est vous
Il n'a toujours été question que de nous. Au cours de ces trois dernières années j'ai eu le coup de foudre le plus fulgurant de ma carrière de coeur d'artichaut.
Je suis arrivée dans cet endroit qui sentait bon le neuf et les promesses et je n'ai pas été déçue.
Dieu que vous étiez beaux, tous, dès le départ.
Et aujourd'hui je peux le dire, ma famille, c'est vous.
Ensemble nous avons construit tellement de jolies choses à diffuser dans les salons familiaux, on a fait des belles bouses aussi. Mais tant qu'elles sont belles on s'en branle.
Je suis tellement fière d'avoir commencé et de terminer avec vous.
Je suis fière de compter parmi vous des amis, des frères et même quelques amants.
Je suis fière d'avoir aimé sous ce toit qui était plus ma maison que mon propre foyer, je suis fière d'y avoir pleuré également. De joie, de tristesse, de tout ce que vous voudrez.
Je ne parle pas de nous comme d'un passé, mais bien comme d'une chose indéfectible. J'aime chacun d'entre vous, d'une manière différente.
Vous m'avez connue fraiche bachelière, je ressors assistante réa scripte.
Et c'est là qu'on se dit qu'on va faire un beau métier.
9 juin 2012
mon point faible, mon point de côté, mon point de suspension...
Ca m'a prise de plein fouet. Cette douleur, cette crampe, ce vertige, ce frisson, cette ivresse qui me fait chavirer, me trouble, m'anesthésie, me percute.
Je suis sensée faire quoi de toi qui attend? Je suis sensée faire quoi de tes regards et de ta jambe qui me cherche.
Tourbillon. Questions. Sentiments. Alchimie.
Je suis suspendue dans les airs et je dois choisir entre toucher à nouveau le sol en prenant le risque de me faire mal où rester à flotter comme ça, sans but.
Mon dieu mais pourquoi toi? Pourquoi ton sourire et pourquoi tes mains?
Petit con qui me fait tourner la tête, tourner les sens, perdre la raison. Encore?
Pas à ce point. Je sais ce qu'il y a derrière. Je suis méfiance. Et pourtant je me jetterais bien dans la gueule du loup pour m'y faire croquer à pleines dents.
Je sais ce que je risque à m'y frotter. Mais au fond de moi je ne souhaite que m'y piquer.
Petit con, arrête avec tes regards tremblants. Ils ont une emprise, encore aujourd'hui que je ne saurais expliquer.
Ils me déshabillent et me donnent envie d'en faire de même avec les miens.
D'accord, baissons les armes, sombrons et commettons l'erreur.
Mais fais le avant moi. Sinon on restera bien sages dans notre coin si tu attends que je fasse la bêtise la première.
Je suis sensée faire quoi de toi qui attend? Je suis sensée faire quoi de tes regards et de ta jambe qui me cherche.
Tourbillon. Questions. Sentiments. Alchimie.
Je suis suspendue dans les airs et je dois choisir entre toucher à nouveau le sol en prenant le risque de me faire mal où rester à flotter comme ça, sans but.
Mon dieu mais pourquoi toi? Pourquoi ton sourire et pourquoi tes mains?
Petit con qui me fait tourner la tête, tourner les sens, perdre la raison. Encore?
Pas à ce point. Je sais ce qu'il y a derrière. Je suis méfiance. Et pourtant je me jetterais bien dans la gueule du loup pour m'y faire croquer à pleines dents.
Je sais ce que je risque à m'y frotter. Mais au fond de moi je ne souhaite que m'y piquer.
Petit con, arrête avec tes regards tremblants. Ils ont une emprise, encore aujourd'hui que je ne saurais expliquer.
Ils me déshabillent et me donnent envie d'en faire de même avec les miens.
D'accord, baissons les armes, sombrons et commettons l'erreur.
Mais fais le avant moi. Sinon on restera bien sages dans notre coin si tu attends que je fasse la bêtise la première.
Je suis une enfant sage.
16 mai 2012
"tout le mal que nous aurions pu dire si nous nous parlions encore"
encore quelques fois, parfois, la nuit et le coma du sommeil me mènent à toi.
C'est fou comme les gens marquent. Comme une amitié, un amour, un passage, un lien peut nous imprégner. Quand je contemple la liste de mes regrets des noms s'alignent sur une liste au parchemin fragile.
Ton nom ressort.
Plus que les autres.
Ces derniers temps il est en surimpression dans mon quotidien. Filigrane de mes divagations nocturnes. Réveil matin fidèle et ponctuel. On oublie personne, on se fait croire à soi même que l'eau coule à une vitesse fulgurante sous les ponts. Et pourtant elle stagne et croupie.
Que faut-il au juste pour exulter? Qu'est ce que le temps pourrait nous offrir pour gommer les imperfections, les bavures, les ratures, les ratés?
J'ai peur. Peur de ne plus oublier. Peur d'être de ces gens qui se contemplent en passant le regard derrière l'épaule. Il y a des dizaines de textes dans mes dossiers word qui portent ton nom et mes regrets.
J'ai brûlé toute trace, toute preuve. Et pourtant l'empreinte demeure. Je te traite encore intérieurement de tous les noms. Mais j'éprouve encore l'amertume du souvenir. Je te souhaite le pire, en espérant tout simplement que tu souffres. Car ton départ a laissé un goût salé. Mélange de dégoût et d'angoisse. Je me revois désemparée, comme si l'on m'avait retiré un organe sans anesthésie en me disant "mais si regarde, tu peux vivre sans".
Je te connais encore je le sais, parfois j'entends une musique, ou lit une phrase. Et je sais que tu l'aurais aimée.
L'on aurait pu encore s'aimer. Mais je suis tombée et tu as continué.
Et maintenant c'est moi qui ne veut plus te rattraper...
13 avr. 2012
you've owned me
.souvent être trop près du visage de quelqu'un met mal à l'aise, on a l'impression de voir trop de choses, des choses qu'on ne voit pas lorsque la distance de sécurité que chacun s'impose est respectée.
Les poches, les cernes, un bouton, le nez tordu, un léger strabisme. C'est gênant et notre regard est inexorablement attiré par ces défauts qui ne font pas charme et que l'on aimerait pourtant éviter de fixer.
Et un jour on tombe amoureux, on décide de se donner à quelqu'un, même sans forcément aimer on est dans cette situation où le visage d'un autre devient patrie, où le strabisme, les cernes font beauté et authenticité. Tout ce qui est laid devient beau, et l'on effleure, on caresse du bout des doigts ce territoire qui pour tous ressemble à un champ de bataille et pour nous devient terre de caractère, le voyage, l'évasion.
Aujourd'hui c'est ton visage et ton corps tout entier qu'il me tarde d'explorer. Ton sourire est mon passe droit. Ton regard un laisser-passer.
J'aime ton allure chétive et ton regard fatigué, ton sourire qui sent la cendre et l'alcool. J'aime ton côté débraillé, fatigué, toujours sur la corde raide.
Appelle moi "ma princesse" et laisse ton regard se perdre dans mes iris comme tu l'as déja fait.
Parle moi de cette vie que je n'ai pas vécue, de nos années d'écart qui creusent mon envie de tes mains.
Embarque moi dans ta vie sans lendemain et laisse moi me réveiller dans le bordel de tes matins.
Les poches, les cernes, un bouton, le nez tordu, un léger strabisme. C'est gênant et notre regard est inexorablement attiré par ces défauts qui ne font pas charme et que l'on aimerait pourtant éviter de fixer.
Et un jour on tombe amoureux, on décide de se donner à quelqu'un, même sans forcément aimer on est dans cette situation où le visage d'un autre devient patrie, où le strabisme, les cernes font beauté et authenticité. Tout ce qui est laid devient beau, et l'on effleure, on caresse du bout des doigts ce territoire qui pour tous ressemble à un champ de bataille et pour nous devient terre de caractère, le voyage, l'évasion.
Aujourd'hui c'est ton visage et ton corps tout entier qu'il me tarde d'explorer. Ton sourire est mon passe droit. Ton regard un laisser-passer.
J'aime ton allure chétive et ton regard fatigué, ton sourire qui sent la cendre et l'alcool. J'aime ton côté débraillé, fatigué, toujours sur la corde raide.
Appelle moi "ma princesse" et laisse ton regard se perdre dans mes iris comme tu l'as déja fait.
Parle moi de cette vie que je n'ai pas vécue, de nos années d'écart qui creusent mon envie de tes mains.
Embarque moi dans ta vie sans lendemain et laisse moi me réveiller dans le bordel de tes matins.
29 mars 2012
Well you said that we would still be friends
Le vide m'envahit. Cela fait quelques mois que cette vérité est là, mais te parler et te voir en ne ressentant rien je ne m'en suis aperçue qu'il y a quelques jours.
Je pensais que ne plus traverser des couloirs en espérant croiser ton ombre serait un soulagement.
Mais maintenant qu'il n'y a plus rien quand je regarde tes yeux ou tes lèvres je me sens vide.
Ne plus t'aimer fait de moi quelqu'un qui n'aime plus personne. Et l'absurdité du quotidien se fait lentement.
Dieu merci mon quotidien n'est pas absurde mais il est désormais expectatif.
Alors Johnny est passé, il avait un blouson de cuir et un sourire de paysan rock'n roll. Il m'emmenait dans des endroits que je ne pensais plus revoir, alors je l'ai laissé faire.
Je n'aurais pas du. Les paysans qui portent du cuir ne peuvent pas être bien fiables.
Johnny a décidé qu'il voulait faire marche arrière quand moi je pensais qu'on était en panne sur la nationale. Et il m'a laissée là à faire du stop au milieu de nulle part.
Et là je l'ai vue arriver la Corsa verte dans laquelle j'ai tourné le dos à dieu.
Maintenant tu viens me chercher sans que j'ai à demander quoique ce soit. Je ne fais plus de stop, je me laisse conduire...
Je pensais que ne plus traverser des couloirs en espérant croiser ton ombre serait un soulagement.
Mais maintenant qu'il n'y a plus rien quand je regarde tes yeux ou tes lèvres je me sens vide.
Ne plus t'aimer fait de moi quelqu'un qui n'aime plus personne. Et l'absurdité du quotidien se fait lentement.
Dieu merci mon quotidien n'est pas absurde mais il est désormais expectatif.
Alors Johnny est passé, il avait un blouson de cuir et un sourire de paysan rock'n roll. Il m'emmenait dans des endroits que je ne pensais plus revoir, alors je l'ai laissé faire.
Je n'aurais pas du. Les paysans qui portent du cuir ne peuvent pas être bien fiables.
Johnny a décidé qu'il voulait faire marche arrière quand moi je pensais qu'on était en panne sur la nationale. Et il m'a laissée là à faire du stop au milieu de nulle part.
Et là je l'ai vue arriver la Corsa verte dans laquelle j'ai tourné le dos à dieu.
Maintenant tu viens me chercher sans que j'ai à demander quoique ce soit. Je ne fais plus de stop, je me laisse conduire...
22 janv. 2012
.voici venu le temps des rires et des chants
et aujourd'hui notre quotidien se résume au son des portes qui claquent. A cette sensation de frôler des lames de rasoir dès que l'on s'adresse la parole.
Aujourd'hui l'air vient cruellement à nous manquer, et se côtoyer c'est vivre dans une perpétuelle suffocation.
Le temps a eu raison des faux semblants, et avec notre hypocrisie, c'est aussi notre amour qui s'effiloche.
D'ailleurs il n'y en a plus. Nous sommes dans un perpétuel bras de fer invisible.
Alors on rentre le soir, on commence l'apnée et on fait comme si on prenait de grandes inspirations pour ne pas céder face à l'ennemi.
Tous nos actes deviennent des provocations, tous nos mots deviennent injures. Nos regards sont des balles lancées à pleine vitesse.
Jusqu'à ce que l'un de nous ne soit touché, jusqu'à ce que l'un de nous y passe. La guerre froide continuera...
Aujourd'hui l'air vient cruellement à nous manquer, et se côtoyer c'est vivre dans une perpétuelle suffocation.
Le temps a eu raison des faux semblants, et avec notre hypocrisie, c'est aussi notre amour qui s'effiloche.
D'ailleurs il n'y en a plus. Nous sommes dans un perpétuel bras de fer invisible.
Alors on rentre le soir, on commence l'apnée et on fait comme si on prenait de grandes inspirations pour ne pas céder face à l'ennemi.
Tous nos actes deviennent des provocations, tous nos mots deviennent injures. Nos regards sont des balles lancées à pleine vitesse.
Jusqu'à ce que l'un de nous ne soit touché, jusqu'à ce que l'un de nous y passe. La guerre froide continuera...
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