.that's just the most sorrow moment, when the sun just begins to rise up and the night is going to die for good, so you're gonna see clearly and your dream is slowly ending...
27 déc. 2010
.no escape, your body is haunting
.on la croyait fantasque alors qu'en réalité c'était le genre d'icone qui ne croyait pas vraiment en l'amour éternel et qui gardait les yeux ouverts lorsqu'on l'embrassait. Elle rêvait de corps qu'elle n'aimait pas, fantasmait sur ce qui était à sa portée mais l'effrayait. Il y avait des nuits où ils lui faisaient perdre pied. Ses rêves allaient vites. Un soir elle pensait être au fond d'une gerçure d'où elle ne pourrait s'extraire et le lendemain l'eau de sa douche lui paraissait plus chaude, brulante. Des regards et des sourires fantômes hantaient ses nuits. On dit des femmes qui affichent qu'elles sont sexuelles que ce sont des putains. Elle ne voyait qu'une seule chose. L'amour du corps. L'amour de l'amour. Dans sa solitude elle ne voulait que cette présence physique. Cette rassurance que la solitude n'est pas physique. Parfois il ne faut que des bras pour avoir envie de continuer, d'aller plus loin. Elle ce qu'elle voulait c'était oublier les larmes et les coups. Elle ne voulait plus de ces promesses à demi muettes, plus de ces "je t'aime" qui sonnent creux. Tout ce qu'elle voulait c'était faire l'amour. Car dans ces moments là en général elle s'oubliait, elle oubliait ses douleurs, elle oubliait sa colère. Donnez lui un corps pour qu'elle oublie son coeur. Donnez lui l'oubli.
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