2 nov. 2010

.j'ai trop de choses à dire ces derniers temps, trop de mots qui me viennent en vrac au beau milieu de mes journées dénuées de sens. J'alterne entre la dépression et la consolation. Le goût de bien des choses a disparu, en fait je n'ai plus goût à rien. Il me faudrait des bras juste des bras, ceux de quelqu'un qui n'attend rien mais qui vit un peu plus que moi, il me faut un sauveur, un Mitch Buckanon des banlieues parisiennes, il me faut son sourire et son souffle au creux de mon oreille. Je suis revenue aujourd'hui et tu n'étais pas là. Je t'ai cherché parmi les visage, je voulais voir ton petit air triste et ta bouche serrée. Ca me met de bonne humeur de te voir toi. Tu es devenu mon pâle fantasme, celui qui me fait croire que tout n'est pas mort à l'intérieur. Car au fond je ne rêve que d'abandon, de quelqu'un qui me veuille et me fasse oublier la roche à laquelle je me suis agrippée pendant trop longtemps. C'est d'un feu d'artifice dont j'ai besoin moi aussi, un truc qui brille et qui apporte plein de couleur, un feu qui ne s'éteint jamais. Pas comme ces amours factices que l'on vend dans les supérettes et que j'ai fait l'erreur d'essayer. Echantillon gratuit qui laisse un goût amer qui ne me quitte plus. Et mon sourire se force, s'étire et se brise. Je t'ai attendu aujourd'hui, je voulais te voir et sourire pour de vrai. Mais tu n'es pas venu petit farceur. Peut être à demain.

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