13 janv. 2010

.j'irai là où les gens qui sourient sont ceux qui devraient pleurer

.c'est indélébile. Ce souvenir de la terre. C'est quelque chose qui t'a nourrie, qui, même si t'y penses pas tous les jours, fait partie de toi. Mes mots sont vains face au ressenti, le souvenir s'estompe mais je sais que j'ai vécu. La peur face au vide, l'immensité en pleine gueule, la prise de conscience qui, même si elle ne te soulève plus, tu sais qu'elle existe. Le sentiment de n'être qu'un petit rien dans un grand tout. Que le monde s'arrête pas à ça, il s'arrête pas à toi. Cette terre elle t'en a foutu plein les yeux, elle t'a mis des rêves plein la tête. Tu sais que tu y retourneras, tu veux faire quelque chose là bas, pour que le rêve trouve un moyen de se prolonger. T'y retourneras seule, t'y as réfléchi et au fond t'as trop peur que les gens qui comptent soient hermétiques à ce qui t'a le plus touchée jusqu'à ce jour. T'as laissé un bout de toi là bas, faudra bien que tu retournes le récupérer un de ces jours...

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