27 janv. 2010

.c'est dans mon sourire, ça se dissimule derrière mes cils, la peur du pire

.je suis comme ça, je crains toujours le moment suivant. Le moment où l'on me dira "mais ma ptite c'était une blague, t'as pris tout ça au sérieux?" le moment où on me retirera le jouet des mains en me disant qu'en fait il n'est pas pour moi. J'ai pas l'habitude de tout ça, j'ai pas l'habitude des regards, j'ai pas l'habitude des caresses, j'ai pas l'habitude de ces sourires. Ces sourires là en tous cas. J'ai pas l'habitude alors j'ai peur qu'un jour ça disparaisse. J'en ai eu trop des sourires furtifs qui devenaient rictus. Alors au fond je crois que j'agis mal, je m'agrippe et j'le lâche plus. Ce bonheur, mon bonheur. J'devrais laisser du lest mais ça m'fait peur. J'suis conne, parce qu'en posant ces mots noir sur blanc j'me dis qu'au fond c'est l'meilleur moyen pour que tu te lasses et qu'après t'avoir enivré je pourrais te soûler... A noter: te foutre un peu plus la paix.
L'amour c'est une prise perpétuelle de conscience.

22 janv. 2010

.il n'y a pas de mot pour l'indescriptible

.je saurais même pas te dire le ressenti, la sensation, la plenitude qui m'a envahie. Tu es plus que tout ce que les gens disent. Tu ne ressembles à aucun premier amour puisque tu es le mien. Les autres avant sont devenus insignifiants, ternes, comme balayés par ton regard dans lequel j'aime oublier qui je suis. Parce que dans tes bras je n'existe plus vraiment. Toute ma personne n'est tournée que vers toi. Te rendre heureux, te faire sourire, te faire du bien, te voir fermer les yeux. J'oublie que je suis là, que je ressens mille et une choses qui font battre mon coeur un peu plus fort, un peu plus vite. J'oublie que je suis heureuse pour ne me concentrer que sur ton contentement, ce moment où tu retomberas haletant dans les draps en me prenant dans tes bras. Ce moment où je saurais que tu ne me laisseras pas, pas tout de suite, parce que j'arrive isoler le reste du monde de nous.

13 janv. 2010

.j'irai là où les gens qui sourient sont ceux qui devraient pleurer

.c'est indélébile. Ce souvenir de la terre. C'est quelque chose qui t'a nourrie, qui, même si t'y penses pas tous les jours, fait partie de toi. Mes mots sont vains face au ressenti, le souvenir s'estompe mais je sais que j'ai vécu. La peur face au vide, l'immensité en pleine gueule, la prise de conscience qui, même si elle ne te soulève plus, tu sais qu'elle existe. Le sentiment de n'être qu'un petit rien dans un grand tout. Que le monde s'arrête pas à ça, il s'arrête pas à toi. Cette terre elle t'en a foutu plein les yeux, elle t'a mis des rêves plein la tête. Tu sais que tu y retourneras, tu veux faire quelque chose là bas, pour que le rêve trouve un moyen de se prolonger. T'y retourneras seule, t'y as réfléchi et au fond t'as trop peur que les gens qui comptent soient hermétiques à ce qui t'a le plus touchée jusqu'à ce jour. T'as laissé un bout de toi là bas, faudra bien que tu retournes le récupérer un de ces jours...

12 janv. 2010

.I said "I want you so bad"

whatever what you feel little girl, you wrote a song I've seen you. You can doubt as much as you want, you can't lie with your words. I've seen you little girl, you're just learning walking and actually you're almost running. Look at you my child, you're no longer. You're a pretty-nineteen-girl now and all of you is happiness. Your smile can't hide dear old woman you became someone who wants to grow up, no more little girl, no more child. You're gonna die for soon, well, your childhood is going to. But it's almost the same now. Somthing is dying, something is borning.

7 janv. 2010

.if I had to describe

.je n'ai pas grand chose à donner. Un peu de moi, des sourires, des nuits dans mes bras et quelques murmures dans le creux de ton oreille. Tu es l'ultime battement de mon coeur, le dernier. A chaque fois que je t'embrasse à la dérobée dans les couloirs mal éclairés je sais que l'instant d'après je pourrais mourir que ça ne me ferait rien. Ou peut être si, la sensation de t'avoir loupé, de ne pas avoir pu être plus longtemps à toi, avec toi, de ne pas avoir pu t'aimer. J'ai eu beaucoup de premières fois avant toi. Il y a toujours des premières fois avec n'importe qui au sujet de n'importe quoi. Mais toi t'as toutes celles qui comptent. Tu pourrais être le premier que j'aime, le premier à qui je me donne, le premier pour qui je me projette, le premier que je veux vraiment garder, le premier que j'aimerais comme il faut, jusqu'au bout sans attendre l'impossible, le premier avec lequel je me perdrais sans m'égarer pour autant. Tu pourrais être celui là...

4 janv. 2010

.oh no, I won't never doubt again about happiness

.tu as réussi, pendant dix minutes j'y ait cru, j'ai craint ton retour, j'ai craint que tes mots n'impliquent le passé, à nouveau. J'ai craint que tu reviennes. J'ai allumé cette cigarette juste pour t'éloigner, le premier jour de l'année tu as réussi à faire revenir ce que j'avais banni. Mais il y a lui tu vois, il est tout le temps dans ma tête, et puis il y a elles et eux. Tu ne peux plus rien contre ce qui t'a remplacée. J'ai éteint ma cigarette. Le goût de la fumée n'est même pas resté. J'ai fait le choix de te chasser, définitivement. Les gens qui abiment c'est comme les cigarettes, faut arrêter et ne jamais recommencer.