27 sept. 2010

.c'était dans mon sourire et ça se cachait derrière mes cils...

.aujourd'hui j'ai réalisé que vous étiez tous pareils, que vos yeux se fermaient toujours de la même manière quand vous avez honte parce que vous savez que vous faites du mal, que votre regard qui hurle que vous êtes désolés est le même. Que vos soupirs veulent tous dire la même chose. Et aujourd'hui tu étais là. Tu étais peut-être même plus beau que tu ne l'as jamais été. Je n'ai pas pu parler, ni te regarder dans les yeux. Car d'un coup tout ce que les jours ont apporté a tremblé. Hier je me sentais libre, hier je commençais à me dire que c'était possible avec cet autre qui m'a sourit. Et puis ta présence m'a désarçonné et mes larmes, mes larmes. Elles ne veulent plus partir, me font hurler, me donnent mal à la tête. J'envisage toutes les possibilités. Barricader mon coeur, partir à des kilomètres de toi et de tes yeux, connard. Je pensais être à l'abri de tout mais je savais que je n'étais pas à l'abri de toi. Et mon coeur, mon coeur qui crie et qui se tord dans mon ventre et ma poitrine. Il me hurle que ces nouveaux visages qui sourient sur les fauteuils rouges pourraient un jour caresser le tien. Que ces lèvres qui me répugnent pourraient te dire qu'elles t'aiment et que tu pourrais leur répondre la même chose. Cette phrase que tu m'as dite mille fois sans la penser. Tu me l'as dit tu ne m'as jamais aimée. Et l'idée qu'un jour tu puisses aimer sans moi. La j'irais bien les tuer toutes pour être sure qu'aucune ne te sourit.