27 déc. 2010

.no escape, your body is haunting

.on la croyait fantasque alors qu'en réalité c'était le genre d'icone qui ne croyait pas vraiment en l'amour éternel et qui gardait les yeux ouverts lorsqu'on l'embrassait. Elle rêvait de corps qu'elle n'aimait pas, fantasmait sur ce qui était à sa portée mais l'effrayait. Il y avait des nuits où ils lui faisaient perdre pied. Ses rêves allaient vites. Un soir elle pensait être au fond d'une gerçure d'où elle ne pourrait s'extraire et le lendemain l'eau de sa douche lui paraissait plus chaude, brulante. Des regards et des sourires fantômes hantaient ses nuits. On dit des femmes qui affichent qu'elles sont sexuelles que ce sont des putains. Elle ne voyait qu'une seule chose. L'amour du corps. L'amour de l'amour. Dans sa solitude elle ne voulait que cette présence physique. Cette rassurance que la solitude n'est pas physique. Parfois il ne faut que des bras pour avoir envie de continuer, d'aller plus loin. Elle ce qu'elle voulait c'était oublier les larmes et les coups. Elle ne voulait plus de ces promesses à demi muettes, plus de ces "je t'aime" qui sonnent creux. Tout ce qu'elle voulait c'était faire l'amour. Car dans ces moments là en général elle s'oubliait, elle oubliait ses douleurs, elle oubliait sa colère. Donnez lui un corps pour qu'elle oublie son coeur. Donnez lui l'oubli.

25 déc. 2010

.cause I saw the end before we'd begun

.et puisque la tristesse m'a envahie, engloutie sans même me laisser une chance de remonter à la surface. Elle est arrivée d'un coup, violemment. Et pourtant c'est comme si son eau avait toujours humidifié ma peau pour m'alerter: "je vais arriver". Mais moi je croyais que c'était ça le bonheur, et que ça ne s'arrêterait jamais. Et puis le coup est parti tout seul, tu l'avais prémédité et il m'a atteinte en plein coeur. Aujourd'hui je suis dans mon coma à moi. Ca aurait pu être supportable si un coup moins métaphorique ne m'avait pas atteinte un mois plus tard, là où il avait frappé quelques années auparavant. Et du coup tu n'étais plus là. Et si tu savais comme ton absence a pesé lourd au fond de mon ventre. Depuis ce jour je t'en veux, depuis ce jour j'ai l'impression que quelqu'un vient quotidiennement déposer des pierres au fond de mon ventre et sur ma poitrine. Et la boule dans ma gorge s'enfle, devient de plus en plus douloureuse. Et depuis ce jour je suis en colère, contre lui et contre toi. Mais la colère la plus forte elle est contre moi, contre ce que je n'ai pas su faire pour te garder. Et tout le monde te traite de salaud, tout le monde dit "tu trouveras mieux" et pourtant je paierais cher pour tes bras enfoiré. Je t'aime encore parfois, lorsque vient le jour de Noël et que je me rappelle à quel point rien ne comptait d'autre que nos bras, nos lèvres et nos bras. Je t'aime encore parfois, et ton prix pourrait être le mien...

2 nov. 2010

.j'ai trop de choses à dire ces derniers temps, trop de mots qui me viennent en vrac au beau milieu de mes journées dénuées de sens. J'alterne entre la dépression et la consolation. Le goût de bien des choses a disparu, en fait je n'ai plus goût à rien. Il me faudrait des bras juste des bras, ceux de quelqu'un qui n'attend rien mais qui vit un peu plus que moi, il me faut un sauveur, un Mitch Buckanon des banlieues parisiennes, il me faut son sourire et son souffle au creux de mon oreille. Je suis revenue aujourd'hui et tu n'étais pas là. Je t'ai cherché parmi les visage, je voulais voir ton petit air triste et ta bouche serrée. Ca me met de bonne humeur de te voir toi. Tu es devenu mon pâle fantasme, celui qui me fait croire que tout n'est pas mort à l'intérieur. Car au fond je ne rêve que d'abandon, de quelqu'un qui me veuille et me fasse oublier la roche à laquelle je me suis agrippée pendant trop longtemps. C'est d'un feu d'artifice dont j'ai besoin moi aussi, un truc qui brille et qui apporte plein de couleur, un feu qui ne s'éteint jamais. Pas comme ces amours factices que l'on vend dans les supérettes et que j'ai fait l'erreur d'essayer. Echantillon gratuit qui laisse un goût amer qui ne me quitte plus. Et mon sourire se force, s'étire et se brise. Je t'ai attendu aujourd'hui, je voulais te voir et sourire pour de vrai. Mais tu n'es pas venu petit farceur. Peut être à demain.

27 sept. 2010

.c'était dans mon sourire et ça se cachait derrière mes cils...

.aujourd'hui j'ai réalisé que vous étiez tous pareils, que vos yeux se fermaient toujours de la même manière quand vous avez honte parce que vous savez que vous faites du mal, que votre regard qui hurle que vous êtes désolés est le même. Que vos soupirs veulent tous dire la même chose. Et aujourd'hui tu étais là. Tu étais peut-être même plus beau que tu ne l'as jamais été. Je n'ai pas pu parler, ni te regarder dans les yeux. Car d'un coup tout ce que les jours ont apporté a tremblé. Hier je me sentais libre, hier je commençais à me dire que c'était possible avec cet autre qui m'a sourit. Et puis ta présence m'a désarçonné et mes larmes, mes larmes. Elles ne veulent plus partir, me font hurler, me donnent mal à la tête. J'envisage toutes les possibilités. Barricader mon coeur, partir à des kilomètres de toi et de tes yeux, connard. Je pensais être à l'abri de tout mais je savais que je n'étais pas à l'abri de toi. Et mon coeur, mon coeur qui crie et qui se tord dans mon ventre et ma poitrine. Il me hurle que ces nouveaux visages qui sourient sur les fauteuils rouges pourraient un jour caresser le tien. Que ces lèvres qui me répugnent pourraient te dire qu'elles t'aiment et que tu pourrais leur répondre la même chose. Cette phrase que tu m'as dite mille fois sans la penser. Tu me l'as dit tu ne m'as jamais aimée. Et l'idée qu'un jour tu puisses aimer sans moi. La j'irais bien les tuer toutes pour être sure qu'aucune ne te sourit.

16 juin 2010

. et je lève mon verre au bonheur et à ce sentiment que je ne veux jamais me voir retiré

Ca se résume à peu de choses. Les heures passées dans tes bras qui défilent, qui s'égrainent à une vitesse vertigineuse. Je n'ai jamais mon content de toi. J'en voudrais toujours plus, encore, un peu. Contre toi j'oublie le reste du monde, les soucis deviennent futiles, ne restent que tes yeux. Et ta voix, tes "je t'aime" et tous les surnoms qui me semblaient niais et qui, lorsqu'ils viennent de toi prennent tout leur sens. Voila en fait c'est ça. Avec toi tout prend un sens.
Je crois que je ne suis pas douée pour parler d'amour. Peut être parce que c'est une chose qui se passe de mot. Elle n'en a pas besoin. Un peu comme lorsque je suis avec toi, nous nous suffisons à nous mêmes.
Et dans ces moments là je ne doute de rien. Je me content de te regarder sourire en souriant. Et qu'est ce qu'on est niais. Mais ça se savoure finalement la niaiserie.

19 mai 2010

.c'est une déchirure

. tout le monde a déja utilisé ce mot avant moi, on a parlé des centaines de fois de cette perte là, la plupart l'ont vécue. Et pourtant j'ai l'impression qu'on lacère l'intérieur de mon ventre sans aucun pitié. J'ai l'impression que mes paupières resteront toujours comme ça, lourdes. Du poids des larmes, du poids de tout. Avant je voulais que tu m'aides à sauter ce précipice, je voulais qu'on s'y plonge tous les deux, qu'on se laisse tomber en riant et qu'on ne pense à rien. A présent c'est un autre genre de précipice qui s'offre à mes pieds. Et il m'a l'air si facile d'y tomber...

18 avr. 2010

.your silences are knives in my stomach

Aucune musique ne peut enlever ton nom de ma tête, les mots d'amis n'effacent pas les mots d'amour que j'aimerais t'entendre dire. Le lit est défait, depuis ton départ il reste trop vide, j'en viens à le haïr. Ton corps, tes bras, ton souffle. Où es-tu? Des voix se brisent sur des mots qui se calent sur mes larmes, les pianos, les guitares semblent ajouter un peu de plomb au fond de mon ventre, au fond de mon coeur. Où est-tu? Est-ce si facile de regarder la neige sans penser à mon sourire, de rire, d'avoir froid, de tomber sans penser à la dernière fois où tu m'as fait l'amour? A quoi tu penses quand tu me laisses dans l'attente d'une preuve que tu m'aimes, que je te manque, que tu me voudrais avec toi? Est-ce que tu penses au moins à moi ou bien n'y penses-tu que lorsque je suis là parce que je suis là et que tu voulais quelqu'un, quelqu'un qui soit là...

3 févr. 2010

.and I want to recrute you

.je pensais pas être comme ça un jour. Je pensais pas être le genre de fille à parler de bout du monde, pas le genre a répéter je t'aime plus de deux fois, je pensais pas être le genre à prendre un chocolat sans rien dire, juste à penser, j'pensais pas pouvoir envoyer des messages de midinette, je pensais pas pouvoir autant faire passer le bonheur de quelqu'un d'autre avant le mien. Je savais pas que j'pouvais avoir aussi peur tout en étant aussi heureuse. Tu as vu on est redescendus du nuage, et pourtant ça reste beau. Plus simple et tellement plus complexe à la fois. J'pensais pas pouvoir rire en pensant sans cesse "bordel je l'aime". J'pensais pas qu'il y avait une bonne manière d'aimer, une qui ne blesse personne et qui rend le ciel si bleu.

27 janv. 2010

.c'est dans mon sourire, ça se dissimule derrière mes cils, la peur du pire

.je suis comme ça, je crains toujours le moment suivant. Le moment où l'on me dira "mais ma ptite c'était une blague, t'as pris tout ça au sérieux?" le moment où on me retirera le jouet des mains en me disant qu'en fait il n'est pas pour moi. J'ai pas l'habitude de tout ça, j'ai pas l'habitude des regards, j'ai pas l'habitude des caresses, j'ai pas l'habitude de ces sourires. Ces sourires là en tous cas. J'ai pas l'habitude alors j'ai peur qu'un jour ça disparaisse. J'en ai eu trop des sourires furtifs qui devenaient rictus. Alors au fond je crois que j'agis mal, je m'agrippe et j'le lâche plus. Ce bonheur, mon bonheur. J'devrais laisser du lest mais ça m'fait peur. J'suis conne, parce qu'en posant ces mots noir sur blanc j'me dis qu'au fond c'est l'meilleur moyen pour que tu te lasses et qu'après t'avoir enivré je pourrais te soûler... A noter: te foutre un peu plus la paix.
L'amour c'est une prise perpétuelle de conscience.

22 janv. 2010

.il n'y a pas de mot pour l'indescriptible

.je saurais même pas te dire le ressenti, la sensation, la plenitude qui m'a envahie. Tu es plus que tout ce que les gens disent. Tu ne ressembles à aucun premier amour puisque tu es le mien. Les autres avant sont devenus insignifiants, ternes, comme balayés par ton regard dans lequel j'aime oublier qui je suis. Parce que dans tes bras je n'existe plus vraiment. Toute ma personne n'est tournée que vers toi. Te rendre heureux, te faire sourire, te faire du bien, te voir fermer les yeux. J'oublie que je suis là, que je ressens mille et une choses qui font battre mon coeur un peu plus fort, un peu plus vite. J'oublie que je suis heureuse pour ne me concentrer que sur ton contentement, ce moment où tu retomberas haletant dans les draps en me prenant dans tes bras. Ce moment où je saurais que tu ne me laisseras pas, pas tout de suite, parce que j'arrive isoler le reste du monde de nous.

13 janv. 2010

.j'irai là où les gens qui sourient sont ceux qui devraient pleurer

.c'est indélébile. Ce souvenir de la terre. C'est quelque chose qui t'a nourrie, qui, même si t'y penses pas tous les jours, fait partie de toi. Mes mots sont vains face au ressenti, le souvenir s'estompe mais je sais que j'ai vécu. La peur face au vide, l'immensité en pleine gueule, la prise de conscience qui, même si elle ne te soulève plus, tu sais qu'elle existe. Le sentiment de n'être qu'un petit rien dans un grand tout. Que le monde s'arrête pas à ça, il s'arrête pas à toi. Cette terre elle t'en a foutu plein les yeux, elle t'a mis des rêves plein la tête. Tu sais que tu y retourneras, tu veux faire quelque chose là bas, pour que le rêve trouve un moyen de se prolonger. T'y retourneras seule, t'y as réfléchi et au fond t'as trop peur que les gens qui comptent soient hermétiques à ce qui t'a le plus touchée jusqu'à ce jour. T'as laissé un bout de toi là bas, faudra bien que tu retournes le récupérer un de ces jours...

12 janv. 2010

.I said "I want you so bad"

whatever what you feel little girl, you wrote a song I've seen you. You can doubt as much as you want, you can't lie with your words. I've seen you little girl, you're just learning walking and actually you're almost running. Look at you my child, you're no longer. You're a pretty-nineteen-girl now and all of you is happiness. Your smile can't hide dear old woman you became someone who wants to grow up, no more little girl, no more child. You're gonna die for soon, well, your childhood is going to. But it's almost the same now. Somthing is dying, something is borning.

7 janv. 2010

.if I had to describe

.je n'ai pas grand chose à donner. Un peu de moi, des sourires, des nuits dans mes bras et quelques murmures dans le creux de ton oreille. Tu es l'ultime battement de mon coeur, le dernier. A chaque fois que je t'embrasse à la dérobée dans les couloirs mal éclairés je sais que l'instant d'après je pourrais mourir que ça ne me ferait rien. Ou peut être si, la sensation de t'avoir loupé, de ne pas avoir pu être plus longtemps à toi, avec toi, de ne pas avoir pu t'aimer. J'ai eu beaucoup de premières fois avant toi. Il y a toujours des premières fois avec n'importe qui au sujet de n'importe quoi. Mais toi t'as toutes celles qui comptent. Tu pourrais être le premier que j'aime, le premier à qui je me donne, le premier pour qui je me projette, le premier que je veux vraiment garder, le premier que j'aimerais comme il faut, jusqu'au bout sans attendre l'impossible, le premier avec lequel je me perdrais sans m'égarer pour autant. Tu pourrais être celui là...

4 janv. 2010

.oh no, I won't never doubt again about happiness

.tu as réussi, pendant dix minutes j'y ait cru, j'ai craint ton retour, j'ai craint que tes mots n'impliquent le passé, à nouveau. J'ai craint que tu reviennes. J'ai allumé cette cigarette juste pour t'éloigner, le premier jour de l'année tu as réussi à faire revenir ce que j'avais banni. Mais il y a lui tu vois, il est tout le temps dans ma tête, et puis il y a elles et eux. Tu ne peux plus rien contre ce qui t'a remplacée. J'ai éteint ma cigarette. Le goût de la fumée n'est même pas resté. J'ai fait le choix de te chasser, définitivement. Les gens qui abiment c'est comme les cigarettes, faut arrêter et ne jamais recommencer.